STOP aux violences faites aux femmes

Infographie Violences faites aux femmes

« La parité ne sera pas une réalité tant que la violence sexiste persistera », affirme le Conseil de l’Europe.


En 2014, le ministre de l’Intérieur et la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, ont mis en place des mesures nationales pour lutter contre les violences faites aux femmes.

121 femmes, victimes de leur conjoint ou ex-conjoint, sont décédés en 2013.

En l’espace de deux ans, 400 000 femmes ont déclaré être victimes de violences conjugales. Soit 10 % des femmes. Les violences au sein du couple se définissent comme « des situations où les faits de violences (agressions physiques, sexuelles, verbales, psychologiques) sont à la fois récurrents, cumulatifs, et inscrits dans un rapport de force dominant-dominé » (Stop-violences-femmes.gouv.fr). Ces violences sont sévèrement punies par la loi. Le Gouvernement a ratifié la « Convention sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique » dite « Convention d’Istanbul », adoptée par le Comité des Ministres du Conseil de l'Europe et entrée en vigueur le 1er août 2014. Elle fixe des normes globales, définit et incite les États à pénaliser les diverses formes de violence à l'égard des femmes.

Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, ont pris en compte les dispositions de la Convention d’Istanbul dans le projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi que dans le 4e plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes. Leurs priorités sont de répondre à toute violence déclarée, protéger les victimes, et mobiliser l’ensemble de la société. Pour cela le Gouvernement double le budget consacré à la cause, soit 66 millions d'euros pour les trois prochaines années et fixe à 2017 un objectif de 350 intervenants sociaux en commissariats et en brigades et 1 650 solutions nouvelles d'hébergements d'urgence. L’objectif est de permettre à la victime, dès sa première visite en commissariat ou brigade, de trouver des réponses pénales, sanitaires et sociales grâce à des professionnels formés.

Cette politique globale de lutte contre les violences faites aux femmes associe les organismes publics, les ONG, les pouvoirs publics, et appelle à une mobilisation de chacun. Les campagnes de sensibilisation insistent aussi sur le rôle des témoins et des proches, qui peuvent être salvateurs lorsque la victime craint de s’exprimer. Si vous êtes témoin de violences, signalez les comportements dès les premiers faits constatés, aux services de police, de gendarmerie ou aux associations spécialisées.

Le juge pénal peut prononcer des mesures de protection et engager des poursuites judiciaires contre l’auteur des violences si un signalement a eu lieu. Toute femme doit savoir que personne n’a le droit d’imposer un acte sexuel, qu’absolument rien ne justifie les violences physiques ou psychologiques subies par les victimes quelles que soient les circonstances de l’agression.

Floriane Boillot

Affiche contre les violences

Victimes ou témoins de violences domestiques, contactez :
- 39 19 : Violences Conjugales Info
- 0 800 05 95 95 "SOS Viols Femmes Informations ".
- Fédération nationale Solidarité Femmes www.solidaritefemmes.asso.org
- Centre national d’information et de documentation des femmes et des familles (CNIDFF) www.infofemmes.com

Toutes les infos sur stop-violences-femmes.gouv.fr