La réduction sera permise par la suppression d’une manoeuvre et d’une question théorique. La suppression de ce doublon ne remet pas en cause le fait que les compétences des candidats demeurent évaluées sur ces points. Cette réduction de la durée de l’examen de 35 à 32 minutes permettra à chaque inspecteur de faire passer un examen supplémentaire par jour, dans un souci de réduction des délais d’attente.
Plusieurs éléments de la réforme répondent à cette préoccupation essentielle :
Au cours de la première année, ces conducteurs ont 25 % d’accidents en moins. L’AAC reste le mode le plus sûr d’apprentissage de la conduite, car le candidat est plus tôt et plus longuement familiarisé avec les dangers de la route. C’est en partie pour cela que la réforme, pensée dans un souci constant de sécurité routière, veut mettre l’accent sur ce mode d’apprentissage.
Quel que soit le mode d’apprentissage, les jeunes conducteurs ne pourront conduire seuls qu’à 18 ans. Par contre, ceux qui choisissent la conduite accompagnée pourront passer l’épreuve dès qu’ils atteignent 17 ans et demi. Cela permettra à nombre d’entre eux de mieux concilier l’apprentissage de la conduite et le temps scolaire, leurs 18 ans pouvant coïncider avec le passage du bac ou un déménagement en lien avec leurs études. Une fois le permis obtenu et jusqu’à leurs 18 ans, ils pourront conduire accompagnés.