200 premières caméras opérationnelles à Paris

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Le 21 décembre dernier, le Premier ministre, François Fillon, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, ont procédé au lancement opérationnel du plan de vidéoprotection pour Paris, avec la mise en place des 200 premières caméras du dispositif.


Dans le cadre du plan national d'équipement de vidéoprotection, la préfecture de police s'est engagée dans un projet au service de la protection des citoyens et des biens, adapté à la géographie parisienne et répondant aux enjeux de sécurité parisiens : le plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP).

La livraison, le 21 décembre dernier, en présence de François Fillon, Premier ministre, de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, et de Michel Gaudin, préfet de police, des 200 premières caméras de ce dispositif témoigne du chemin parcouru depuis le lancement du projet, en 2008. En effet, pour Michel Gaudin, "La préfecture de police est en permanence engagée dans la modernisation de ses méthodes de travail pour s'adapter à l'évolution du contexte de Paris  capitale, coeur d'une métropole de 10 millions d'habitants, qui connaît des flux rapides et massifs de personnes, des manifestations quotidiennes, un bassin de délinquance géographiquement élargi. Le recours à l'image est désormais un outil incontournable au service des missions de sécurité : diagnostic de situation, levée de doute, gestion optimisée des interventions de secours, missions préventives, dissuasives ou répressives, preuve judiciaire… Il n'est quasiment pas de champ d'action dans lequel la vidéoprotection de l'espace public ne soit un auxiliaire précieux."

Ainsi, renforcer la protection de la voie publique est notamment utile pour lutter avec plus d'efficacité contre la catégorie de délinquance qui est la plus traumatisante pour les victimes : la violence contre les personnes. "Si la vidéoprotection ne fait pas disparaître à elle seule la violence de la voie publique, un dispositif bien conçu et exploité avec intelligence recèle le potentiel d'un impact préventif et dissuasif majeur", estime le préfet de police.

Le plan de vidéoprotection pour Paris s'inscrit dans une stratégie globale de modernisation des moyens de commandement de la préfecture de police, avec la création d'un centre de commandement unique et le recours à toutes les technologies d'aide à la décision en matière de sécurité, radio et géolocalisation notamment.

Parmi les nombreux moyens mis en place pour mener à bien le PVPP, un comité d'éthique a été constitué pour veiller au respect de la charte d'éthique et formuler toutes propositions et recommandations utiles à destination du préfet de police et du maire de Paris. Tout élu ou tout citoyen peut saisir ce comité d'éthique. La charte d'éthique s'attache notamment au respect des libertés individuelles, garanti par un cadre juridique, en s'appuyant sur un système d'information hautement sécurisé. "Les images sont conservées au maximum un mois et ne sont visionnées que par des policiers ou sapeurs-pompiers, habilités au moyen d'une carte à puce individuelle d'agent ministériel permettant l'authentification forte de l'opérateur et la journalisation de chaque action sur le système", explique le préfet de police.

En définitive, 1 105 caméras seront opérationnelles pour la livraison globale du système PVPP prévue pour l'été 2012.