Quand la PAF parle "fraude documentaire" aux maires

La direction centrale de la police aux frontières (DCPAF) a participé au dernier salon des maires. Les policiers du bureau de la fraude documentaire ont présenté les formations disponibles pour les administrations.


© MIOMCTI/DCPAF

Le bureau de la fraude documentaire de la direction centrale de la police aux frontières (DCPAF), dirigé par la commissaire Emmanuelle J., a participé, pour la première fois, à l'animation du stand du ministère de l'Intérieur de l'édition 2010 du salon des maires et des collectivités locales, fin novembre à Paris. Il y a assuré une présence permanente pendant les trois journées.

Première manifestation professionnelle du secteur des collectivités locales, ce salon offre aux décideurs de l'achat public (maires, adjoints, conseillers, directeurs généraux des services, directeurs des services techniques, fonctionnaires territoriaux…) les réponses et solutions concrètes aux problématiques rencontrées dans l'exercice quotidien de leurs missions.

La volonté de la DCPAF et de son directeur, Frédéric P., était « de soutenir les mairies dans la lutte contre la fraude documentaire ». Le bureau a ainsi pu présenter les formations à la fraude documentaire et à l'identité qu'il est en mesure d'offrir aux administrations. Un écran informatique du service avait été disposé en ce sens sur le stand. Un dépliant intitulé Bureau de la fraude documentaire, un outil à votre disposition et une liste des contacts au ministère ont été distribués aux personnes intéressées.

Outre ses formations, le bureau présentait des outils d'aide à la détection des faux documents, comme les fiches réflexes permettant de visualiser les principales caractéristiques des documents d'identité et de voyage français, ou la base de données européenne PRADO, accessible à tous via internet, et donnant accès à des informations officielles concernant les éléments de sécurité de nombreux documents d'identité et de voyage. Cette animation a permis d'atteindre directement les services de l'état civil qui enregistrent les demandes de CNI et passeport en France, afin d'accroître le réseau permettant une lutte efficace contre la fraude documentaire et à l'identité.

Les représentants de plus de soixante communes ont finalement pris contact au cours de ces journées, mais également plusieurs services de police municipale et des associations interlocutrices des collectivités territoriales. Sur la seule région parisienne, plusieurs communes de la petite couronne (Bobigny, Courbevoie, Rosny-sous-Bois, Bondy, Bagnolet, Sèvres…) ont déjà contacté le bureau de la fraude documentaire pour des sessions de formation.