Le ministère de l'Intérieur réduit sa consommation de papier.
Des recommandations ont été diffusées dans les services par le secrétariat général.
Le montant des crédits gelés sur le Fonds État exemplaire interministériel (FEE) pour le budget du ministère de l'Intérieur au titre des indicateurs de développement durable est de 19 M€. Pour récupérer cette quote-part, le ministère doit atteindre une dizaine d'objectifs en 2010, 2011 et 2012. Parmi ceux-ci, la réduction de la consommation de papier est particulièrement importante. Globalement, le ministère doit parvenir à une consommation autour de dix à douze ramettes par personne. Pour Marie-Louise Simoni, haut fonctionnaire au développement durable, "Le papier est à la base du travail quotidien, mais il faut veiller à son utilisation pour préserver les ressources naturelles et éviter les conséquences du gaspillage et de la surconsommation."
Le secrétaire général a diffusé, le 2 décembre 2010, une note de « bonnes pratiques » pour appuyer les services dans leur évolution. Il convient de changer les comportements et d'utiliser quotidiennement les technologies disponibles actuellement dans les services : systématiser l'impression recto-verso, développer l'envoi des documents soumis à la signature par voie dématérialisée, utiliser les clés USB et les CD-R pour le transport et le stockage des documents, mettre en ligne les documents relatifs aux réunions, recourir systématiquement à l'abonnement en ligne pour les publications internes. D'autres évolutions, sur lesquelles travaille la DSIC, viendront relayer les efforts du ministère dans les exercices à venir.
Ainsi, le ministère de l'Intérieur adapte ses matériels pour une gestion optimale du papier : paramétrer automatiquement les ordinateurs et/ou copieurs en réseau, supprimer les imprimantes à jet d'encre, restreindre le nombre des imprimantes individuelles.
Dans les services financiers, des écrans de grande taille pourraient être installés pour diminuer les impressions des tableaux chiffrés.
Enfin, si ces mesures ne suffisaient pas, un gel incitatif pourrait être effectué sur les budgets de fonctionnement de chaque service. Ce gel serait débloqué au vu des résultats obtenus par le service, si la consommation de papier n'excédait pas la prévision.