Dès le début du mandat, le Gouvernement a placé la sécurité des Français au cœur de ses engagements.
Aussi, des décisions ont été prises immédiatement comme l’augmentation des budgets de la police et de la gendarmerie ou la création de 10 000 postes de policiers et de gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat.
Une méthode a été choisie : celle de la concertation et du dialogue. En effet, la sécurité est l’affaire de toutes et tous, il était donc inenvisageable de céder à la facilité des solutions toutes faites et d’écarter des consultations les femmes et les hommes du terrain et leurs représentants.
C’est donc après des mois d’une consultation riche auprès des professionnels de la sécurité qu’a pu naître, en février 2018, la police de sécurité du quotidien, demandée par le Président de la République.
Cette nouvelle stratégie est à la fois une nouvelle manière d’agir et de réfléchir. Elle s’applique sur tout le territoire et concerne tout aussi bien la police que la gendarmerie. Elle vise notamment à créer :
Au cœur de la police de sécurité du quotidien se trouve également un constat : dans certains quartiers, souvent ceux où les difficultés économiques et sociales sont fortes, un petit nombre de voyous minent la vie des habitants.
Incivilités, raids motorisés, trafics, radicalisation : une solution devait être trouvée pour lutter plus efficacement et plus directement contre la délinquance dans ces zones, tout en renouant le dialogue et l’échange avec les habitants. Cette solution, ce sont les quartiers de reconquête républicaine.
Il s’agit d’un concept simple : pour chaque quartier de reconquête républicaine, 10 à 35 effectifs de police ou de gendarmerie supplémentaires seront affectés. Ces effectifs supplémentaires seront immédiatement opérationnels et iront sur le terrain. Chacun de ces quartiers dispose en outre d’une cellule de lutte contre les trafics (CLT) adaptée à chaque territoire et chaque situation locale.
D’ici la fin du quinquennat, 60 quartiers de reconquête républicaine seront mis en place.
Dès 2018, 15 quartiers ont été installés et 326 effectifs y ont été affectés.
Les premiers résultats sont d’ores et déjà visibles et face à l’attente des élus et des Français, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur a annoncé la mise en place de 32 quartiers de reconquête républicaine en 2019, le double de ce qui était prévu initialement.
À la suite de cette annonce, l’engagement du Gouvernement s’est concrétisé et policiers et gendarmes ont commencé à prendre leurs postes dans les commissariats et casernes des quartiers de reconquête républicaine :
En septembre, 274 policiers supplémentaires viennent renforcer 21 quartiers de reconquête républicaine, c’est notamment le cas à Angoulême et Soyaux où se rend Christophe Castaner ce vendredi : il ira à la rencontre des 11 fonctionnaires supplémentaires qui seront déployés sur le terrain.