Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur, dénonce les accusations de François Fillon, candidat des Républicains, selon lesquelles le Gouvernement laisserait sciemment se développer un climat de "quasi-guerre civile", et ce afin de perturber le déroulement de la campagne présidentielle.
Ces allégations mensongères ne sont qu'une tentative de diversion grossière de la part d'un ancien Premier Ministre qui n'a plus aujourd'hui comme défense que de critiquer les Institutions et ceux qui les servent, et ce pour faire oublier les difficultés de sa campagne qui ne sont imputables qu'à ses propres agissements. Le ministre de l'Intérieur regrette qu'un ancien premier ministre, qui prétend aux plus hautes responsabilités puisse évoquer un climat de guerre civile, contribuant lui-même à créer ce climat, à diffuser une image de son pays, en contravention avec tous les principes qui doivent présider à l'expression de la parole publique et à l'éthique de la responsabilité.
Bruno Le Roux tient à rappeler que les forces de l'ordre sont, et le seront évidemment durant toute la campagne, mobilisées pour prévenir les incidents en marge des déplacements, réunions et meetings de l'ensemble des candidats et mettre fin aux éventuels troubles lorsqu'ils éclatent, comme cela a été
le cas ce week-end à Nantes.
Le ministre de l'Intérieur veut rendre un hommage appuyé aux policiers et gendarmes qui, sur l'ensemble du territoire, ont assuré la protection de très nombreux rassemblements politiques, dont l'immense majorité se sont déroulés dans de parfaites conditions de sécurité et de sérénité. Ils avaient d'ailleurs assuré le bon déroulement de la primaire de la droite dans un contexte de menaces terroristes élevées. Encore aujourd'hui quatre forces mobiles étaient mobilisées à Nantes pour assurer la sécurité de la manifestation de Mme Le Pen. Six interpellations ont eu lieu à cette occasion.
Bruno Le Roux ne laissera donc jamais quiconque accuser le ministère de l’Intérieur de bafouer notre vie démocratique et les valeurs de la République, alors même que tout est mis en oeuvre pour les protéger. Les instructions les plus fermes ont été données par le premier ministre pour que les auteurs des violences soient interpellés et que la protection des réunions de campagne soit assurée.
Communiqué de presse de Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur, en date du 26 février 2017