Violences et dégradation d'une salle de prière à Ajaccio : Bernard Cazeneuve salue le travail de la Police judiciaire de Corse

25 mai 2016

Communiqué de presse de M. Bernard Cazeneuve du mercredi 25 mai 2016


Dans la nuit du 24 au 25 décembre dernier, plusieurs sapeurs-pompiers et un fonctionnaire de police avaient été violemment pris à partie dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio.

Le lendemain, des manifestants avaient tenu des discours de haine aux relents xénophobes et une partie d'entre eux s'était livrée à d'intolérables exactions à l'encontre, notamment, d'un lieu de culte musulman de la ville. En déplacement à Ajaccio le 30 décembre, le ministre de l’Intérieur avait fermement condamné les violences intolérables commises contre les agents du service public, et dénoncé les motivations racistes et islamophobes qui avaient conduit des irresponsables à pénétrer par effraction dans un lieu de prière pour le saccager.

Bernard CAZENEUVE avait indiqué que les efforts de la police seraient identiques pour identifier et poursuivre les auteurs des agressions des pompiers et du policier, et ceux à l'origine des dégradations du lieu de culte.

Dans les semaines qui ont suivi ces événements, dix personnes ont été mises en examen pour les violences à l'encontre des pompiers et du policier. Hier, mardi 24 mai, la police judiciaire a procédé à l'interpellation de cinq individus susceptibles d'être impliqués dans les dégradations de la salle de prière. Trois d'entre eux viennent d'être mis en examen pour dégradations en réunion d'un lieu de culte, et placés sous contrôle judiciaire.

A cette occasion, et alors que l'enquête se poursuit, Bernard CAZENEUVE, ministre de l’Intérieur, salue l'important travail d'investigation conduit par les fonctionnaires de la police judiciaire de Corse, sous l'autorité des magistrats.

Ces mises en examen témoignent de l'engagement sans faille des services de police pour que les comportements qui foulent au pied les valeurs de la République et attisent la haine de l'autre ne bénéficient d’aucune impunité.