Rappel des règles en vigueur à connaître avant d'essayer un drone
Si comme beaucoup, vous avez eu la chance de recevoir un drone pour Noël, la réglementation autour du pilotage et de son utilisation sont méconnues.
Par principe, un aéronef ne peut circuler que s'il est immatriculé. Toutefois, les drones inférieurs à 25 kilogrammes ne sont pas soumis à immatriculation puisqu'ils circulent sans personne à bord et qu'ils sont opérés par un « télépilote » (au sens de la loi du 24 octobre 2016).
À savoir :
La loi précise qu'il n'est pas possible de faire survoler un drone au-dessus d'une zone du territoire français en violation d'une interdiction pour des raisons d'ordre militaire ou de sécurité publique (aéroports, centrales nucléaires...).
Cela est en effet puni, même en cas de maladresse ou de négligence, de six mois d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Cette peine est portée jusqu'à un an d'emprisonnement et 45 000 € d'amende en cas de maintien volontaire du drone au-dessus de telles zones.
La prise de vues aériennes est possible au cours d'un vol dont l'objectif reste le loisir ou la compétition et lorsque les vues réalisées ne sont pas exploitées à titre commercial.
Toutefois, il est interdit de filmer ou photographier des personnes sans leur autorisation, même au moyen d'un drone, au risque de porter atteinte à leur vie privée, ce qui est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende (article 226-1 du code pénal).
La loi précitée a créé le nouvel article L. 425-1 du code de la consommation imposant aux fabricants ou importateurs de drones d'inclure dans les emballages de leurs produits une notice d'information relative à l'usage de ces aéronefs.
Cette notice rappelle les principes et les règles à respecter pour utiliser ces appareils en conformité avec la législation et la réglementation applicables.
Pour en savoir plus :