Dès le lendemain du séisme de magnitude 7,8, qui a dévasté le nord de ce pays d'Amérique du Sud le 17 avril dernier, la France a répondu à l'appel à l'aide internationale des autorités équatoriennes relayé par le mécanisme européen de Sécurité civile de l'Union européenne.
Un premier expert des Formations Militaires de la Sécurité civile (ForMiSC) est arrivé sur place le 19 avril pour mener au sein d'une équipe des Nations Unies une évaluation des dommages subis par des sites industriels dangereux. L'expert technique international de protection civile pour la région andine, en poste au Pérou, a ausi été engagé pour renforcer les services de notre ambassade à Quito.
Un détachement de 30 sapeurs-sauveteurs de l'Unité d'Instruction et d'Intervention de la Sécurité civile n° 1 de Nogent-le-Rotrou a produit et distribué plus de 715 000 litres d'eau potable à la population d'une vingtaine de villes côtières. L'équipe médicale du détachement a également prodigué de nombreux soins aux sinistrés.
5 spécialistes des risques bâtimentaires (3 officiers de ForMiSC, 1 officier du SDIS 68 et 1 officier de la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris), appuyés par un logisticien, ont conduit des expertises détaillées des bâtiments de la ville de Portoviejo, très fortement frappée par le séisme. 385 édifices et 137 façades ont été expertisés. Dans cette ville où 80 % des bâtiments ont été touchés, 20 % des constructions devront être démolies.
Le chef d’État-major de la zone Antilles a lui été projeté pour diriger l'équipe européenne déployée en Equateur, et ainsi coordonner les actions des différents détachements européens engagés.
Selon un dernier bilan officiel, plus de 25 000 personnes ont été blessées et 675 sont décédées au cours du tremblement de terre et 27 000 personnes ont dû être déplacées.
Tous les personnels engagés sont de retour en France depuis le 10 mai.