Le ministère de l’Intérieur participe au salon de la moto, scooter, quad et équipements, du 1er au 6 décembre 2015, à Paris, au parc des expositions de la porte de Versailles. Organisé tous les deux ans, c’est un rendez-vous incontournable pour les utilisateurs de deux-roues à Paris et en France.
Sur le stand du ministère, situé à l’entrée du hall 6, la Sécurité routière (délégation à la sécurité et à la circulation routières) et la gendarmerie nationale délivreront des conseils de prévention sur l’équipement du motard, notamment sur le gilet airbag. La police nationale présentera la nouvelle tenue des compagnies de motocyclistes.
Rattachée au ministère de l’Intérieur, la Sécurité routière (délégation à la sécurité et à la circulation routières) définit la politique de sécurité routière de l’Etat et coordonne toutes ses actions en la matière.
Elle réalise les actions de prévention autour des dangers de la circulation auprès de toute la population française et plus particulièrement des publics « à risque » sur la route, comme les usagers de deux-roues motorisés ou les jeunes.
Elle réalise également les campagnes « Sam » (« Sam. Celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas. ») pour sensibiliser les jeunes contre les dangers de l’alcool au volant.
Sa signature : « Sécurité routière. Tous responsables. »
La gendarmerie nationale est responsable de la surveillance de l'essentiel du réseau routier français, depuis les routes de rase campagne, où la gravité des accidents est la plus élevée comme indiqué plus haut, jusqu'aux autoroutes les plus récentes (le réseau secondaire est le plus dangereux, avec 64% des personnes tuées contre 29 % en agglomération et 7 % sur les autoroutes).
Pour faire baisser le nombre d'accidents, de tués et de blessés, la gendarmerie s'appuie sur l'action de ses unités spécialisées dans la sécurité routière (4000 motocyclistes, 40 pelotons autoroutiers, 133 pelotons motorisés, 262 brigades motorisées) et de ses brigades territoriales réparties sur l'ensemble du territoire.
Les contrôles effectués ont pour objet de dissuader les mauvais comportements. Ils sont orientés vers les domaines qui suscitent le plus d'accidents mortels ou corporels : infractions graves, usagers vulnérables, situations à risque...
L’une des missions essentielle de la police nationale est la lutte contre l’insécurité routière. La direction centrale de la sécurité publique (DCSP) et la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité (DCCRS) sont chargées de cette mission.
Les unités motocyclistes de la DCSP comptent près d’un millier de motards répartis dans 117 unités sur 85 départements. Elles assurent la lutte contre l’insécurité routière, l’assistance et la protection et la lutte anti-criminalité.
Pour la DCCRS, 9 compagnies républicaines de sécurité autoroutières composées de plus de 1500 fonctionnaires, renforcés par des adjoints de sécurité, participent à assurer la sécurité des 4500 kilomètres d'autoroutes et de voies rapides. Leurs missions est d’assurer la sécurité des usagers sur leur secteur, d’enquêter sur les crimes et délits commis sur la partie d’autoroute qui leur est dévolue. Parallèlement, 6 unités motocyclistes zonales et leurs 22 détachements répartis sur tout le territoire (excepté la zone Paris) complètent utilement, avec 400 motocyclistes, ces compagnies.
La Sécurité routière s’adresse aux scootéristes et aux motards pour Les sensibiliser à la nécessité d’un équipement et leur dire qu’il faut qu’ils s’équipent de la façon la plus complète possible, des gants et un blouson adapté ne suffisant pas en cas de chute.
Et ceci quelle que soit la durée de leur trajet et les conditions météo. Il n’est pas rare en effet que les usagers ne s’équipent pas à cause de la chaleur ou pensant ne pas prendre de risque pour « 5 minutes de scooter », minutes pendant lesquelles tout peut arriver…
Au centre du dispositif, un film met chacun en posture de ressentir, selon ses propres codes, la douleur physique de la peau en contact avec le bitume.
Il met en scène un test de résistance d’un blouson adapté sur une simulation de route qui défile à faible vitesse (30 km/h).
Le blouson renforcé supporte la glissade sur le bitume grâce au renfort des coques mais le tissu est arraché. Ensuite, il est proposé de faire le test avec un vêtement classique sans aucun renfort mais l’image coupe et laisse soin au spectateur d’imaginer la suite et l’état du bras de la personne qui glisserait vêtue d’une simple couche de tissus…
Face à cette expérience quasi « sensorielle », chaque spectateur est invité à consulter un mode d’emploi interactif pour faire le choix de son niveau de protection sur le site Internet de la Sécurité routière.
Son but est de provoquer une prise de conscience des risques liés à l’absence d’équipement en conduisant un deux roues, afin d’inciter les conducteurs à adopter de manière naturelle et constante le port d’un équipement complet.
www.securite-routiere.gouv.fr/operations/equipezvous/video