Convention relative au traitement des mains courantes en matière de violences faites aux femmes

Convention relative au traitement des mains courantes en matière de violences faites aux femmes
25 novembre 2014

A l’occasion de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes, Mme Christiane TAUBIRA, Ministre de la Justice, Mme Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, M. Bernard CAZENEUVE, Ministre de l’Intérieur et Mme Pascale BOISTARD, secrétaire d’État chargée des droits des femmes se sont rendus au commissariat de police du 11ème arrondissement de Paris.


Sur place, les ministres ont échangé avec les membres d'associations et des intervenants spécialisés qui accompagnent des femmes victimes de tous types de violences. Les ministres ont également présenté la convention relative au traitement des mains courantes en matière de violences faites aux femmes.

Chaque année, plus de 216 000 femmes de 18 à 59 ans sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire. Pourtant, moins de 20% d'entre-elles déposent plainte. Face à ce constat, le ministre de l'Intérieur a décidé de faire de la prévention et du suivi des femmes victimes de violences une priorité de l’action des forces de police et de gendarmerie, dans le cadre du plan interministériel 2014-2016.
La convention signée ce matin au commissariat de police du 11e arrondissement de Paris à deux objectifs principaux : systématiser le dépôt de plainte par les victimes et, même en l’absence de plainte, organiser le suivi systématique et immédiat de chacune de ces femmes et la prise en charge par les intervenants sociaux en commissariat et par le secteur associatif.

Le ministère de l’Intérieur consacre des moyens de plus en plus importants à la prévention, au suivi et à l’accompagnement des femmes victimes de violences. Il est essentiel de renforcer la pédagogie auprès de ces dernières pour qu'elles sachent que l'Etat est là pour les protéger et les accompagner et qu'en parler constitue un premier pas vers la fin du cauchemar.

D'ici la fin de l'année, plus de 40 protocoles comme celui signé ce matin à Paris seront mis en oeuvre.