Le quotidien des démineurs
Les démineurs de la Sécurité civile sont encore intervenus à plusieurs reprises.
Le 28 mars, ils sont intervenus deux fois pour des valises oubliées à Strasbourg et au commissariat de Rambouillet (Yvelines) pour un colis suspect. Aucun risque n'a été identifié.
Le 29 mars, c'est une équipe du centre de déminage de Montpellier qui est intervenue pour un attaché case trouvé dans le coffre d'un véhicule contenant une horloge reliée à des fils. L'attaché case était un leurre très bien confectionné.
L'équipe du centre de déminage de la Sécurité civile de Calais est intervenue le 30 mars pour des sacs de granulés compacts et blanchâtres déposés dans une gendarmerie par un riverain. Une levée de doute et des prélèvements ont été effectués et les sachets ont été récupérés par l'équipe de déminage en attendant le résultat des analyses.
Enfin, le 1er avril, les démineurs de Châlons-en-Champagne sont intervenus pour la destruction d'une ampoule, supposée être de la nitroglycérine, découverte au cours du déménagement d'une maison. Après destruction de l'ampoule dans une carrière, les agents ont ressenti des symptômes qui ont nécessité un contrôle à l'hôpital qui s'est avéré négatif. Ils ont pu reprendre leur service.
À Houssen, dans le Haut-Rhin, une équipe du centre de Colmar est intervenue le 29 mars sur un chantier de fouilles archéologiques où il a été découvert plusieurs obus de 155.
Le 30 mars, à Saint-Amand-les-Eaux, le centre de déminage d'Arras a récupéré un mortier allemand de 17 cm de longueur. L'engin a été stocké au dépôt en attendant sa destruction future.
Une opération de désamorçage d'une bombe américaine de 500 kg, découverte début novembre, a été effectuée le 1er avril par une équipe de démineurs de Caen. Les patients de l'hôpital et de trois maisons de retraite, évacués depuis la veille, ont pu rejoindre leurs locaux respectifs en début d'après-midi. Près de cinq cents personnes ont été évacuées lors de cette opération.