"J'ai tenu à me rendre, cet après-midi, au chevet du gardien de la paix, Christophe Coycault, hospitalisé au centre Caremeau de Nîmes.
Ce policier de la CSP de Tarascon (Bouches-du-Rhône), âgé de 34 ans, marié et père de deux enfants, avait été grièvement blessé dans l'exercice de ses fonctions dans la nuit du 2 au 3 mars dernier. Alors qu'il effectuait un contrôle routier d’une voiture zigzagant sur la voie publique, le policier avait été écrasé par le conducteur du véhicule qui refusait d'obtempérer et prenait la fuite. Le pronostic vital du policier avait alors été engagé.
Après dix jours de coma, le policier ne peut, aujourd'hui, toujours pas parler ni bouger ses membres, mais il reconnaît son entourage.
J'ai tenu à lui souhaiter un bon rétablissement et à lui assurer de ma détermination à protéger toutes celles et ceux, policiers et gendarmes, qui assurent quotidiennement la sécurité des Français. Ils effectuent un travail courageux et n'hésitent pas à risquer leur vie pour la tranquillité de nos concitoyens."