Dans un communiqué de presse diffusé vendredi 1er octobre 2010, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a réagi à la mise en examen du gendarme impliqué dans les événements survenus en juillet dernier à Saint-Aignan.
"Je prends acte de la mise en examen, pour "coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", du militaire de la gendarmerie nationale qui avait dû faire face, en juillet dernier à Saint-Aignan, à une situation extrêmement dangereuse pour sa vie.
Car il ne faut pas oublier les faits : un jeune homme qui allait tranquillement retirer de l'argent à un distributeur de billets avait été agressé par deux individus, qui avaient alors foncé sur un premier barrage en renversant un gendarme, avant de forcer un second barrage et de menacer ainsi directement les militaires présents sur les lieux.
Bien évidemment, le gendarme mis en examen bénéficiera de la protection juridique que l'Etat garantit à ses agents en pareilles circonstances.
Je tiens à manifester publiquement mon soutien moral et matériel à ce militaire aujourd'hui dans l'épreuve, à sa famille ainsi qu'à ses 97 000 camarades de la gendarmerie nationale."