Taxi, VTC, véhicule LOTI, moto-pro : vous hésitez entre ces différents moyens de transport ? Avant de vous décider, consultez la réglementation applicable !
Besoin d’une solution de transport autre que les transports en commun ? Vous avez la possibilité :
À noter : Les taxis en dehors de leur zone de maraude, les VTC, les véhicules LOTI et les motos-pros doivent toujours faire l’objet d’une réservation préalable : ils ne peuvent ni être hélés dans la rue, ni stationner dans une station taxi.
Aux abords d’une gare ou d’un aéroport, ils ne peuvent attendre un client qui a réservé que dans la limite d’une durée d’une heure maximum avant la prise en charge de ce dernier (en cas de retard de l’avion ou du train, ce délai est prolongé en conséquence)
Depuis le 1er janvier 2018, les véhicules LOTI ne peuvent plus effectuer des courses dans un véhicule de moins de 10 places (place du conducteur comprise), dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants.
Pour voyager, il est également possible de recourir à des conducteurs non professionnels dans le cadre du covoiturage (voir la page « Voyager en covoiturage »).
Les véhicules taxis, les VTC et les véhicules LOTI sont tous des véhicules de neuf places maximum. Les motos-pros sont des véhicules à 2 ou 3 roues transportant au plus un passager.
Les véhicules taxis doivent répondre à des obligations de taille et d’ancienneté variables selon les départements.
Les VTC et les motos-pros répondent à des obligations en termes de taille, d’ancienneté et de puissance sur l’ensemble du territoire national.
Un véhicule LOTI donne lieu, tout au long de sa durée de vie, à une obligation de mise en réserve de fonds par l’entreprise.
Cette réserve croît avec l’âge du véhicule, afin de s’assurer que l’entreprise est en mesure de l’entretenir dans de bonnes conditions.
En outre, un niveau confort minimale et des types de véhicules sont généralement définis par les plateformes de réservation en fonction de leur politique commerciale.
Ces véhicules disposent de signes distinctifs, qui permettent notamment de les distinguer des activités non professionnelles (covoiturage, activités illicites, etc.) :
Les conducteurs de taxis, VTC, véhicule LOTI et motos-pros sont tous des professionnels, c’est-à-dire des personnes dont le métier est de transporter des voyageurs par la route. Ils sont soumis à une visite médicale périodique.
Les conducteurs de taxis, VTC et motos-pros doivent réussir un examen avant de pouvoir exercer. Ils suivent également une formation continue tous les 5 ans au sein d’un organisme agréé par l’État. Leur casier judiciaire est vérifié (absence de condamnation pour des délits occasionnant une réduction de la moitié des points du permis, pour conduite sans permis, pour des crimes, pour des délits graves en matière de mœurs ou pour des infractions en matière de stupéfiants).
L’État délivre une carte professionnelle au conducteur laquelle doit être apposée sur le pare-brise du véhicule.
Les conducteurs de véhicule LOTI exercent leur activité sous le contrôle d’un gérant qui doit suivre une formation obligatoire de 200 heures et réussir un examen permettant d’acquérir une « attestation de capacité de transport ». Le casier judiciaire du gérant est également vérifié.
Le prix peut être connu dès la réservation ou, comme pour les taxis, calculé après la prestation en fonction du temps de trajet (durée de la prestation) et de la distance parcourue (base horokilométrique). Certaines plateformes laissent le choix au consommateur entre ces deux modes de calcul du prix.
Dans tous les cas, pour l’ensemble de ces professionnels, lorsque le montant de la course est supérieur ou égal à 25 €, le consommateur doit recevoir, avant paiement, sur papier ou par voie électronique, une note récapitulative (la note doit est également être délivrée pour les courses de moins de 25€ si le consommateur le demande).
À noter : Lorsqu’une plateforme propose un tarif horokilométrique similaire à celui des taxis, la comparaison n’est pas toujours pertinente :
Dans le deuxième cas, le prix total peut être plus élevé même si le tarif kilométrique et le tarif horaire sont inférieurs.
Dans un premier temps, une démarche « amiable » auprès du transporteur ou du service clientèle compétent de votre opérateur de transport est à privilégier (conservez une copie de votre réclamation ) ;
Dans un second temps, d’autres démarches amiables ou judiciaires sont possibles :
Source : Guide 2018 des vacances d'été - Site de la DGCCRF https://www.economie.gouv.fr/dgccrf