La stratégie du ministère contre les cybermenaces

18 janvier 2019

La stratégie ministérielle de lutte contre les cybermenaces, publiée en 2017, définit les objectifs spécifiques du ministère de l’Intérieur au regard du cadre fixé par la stratégie nationale de sécurité du numérique.


Elle s’inscrit dans le cadre des 5 objectifs définis par le Premier ministre.

1 – Défendre les intérêts fondamentaux de la Nation

  • organiser la réponse face aux cybermenaces
  • anticiper et diffuser les évolutions du droit relatif aux cybermenaces
  • protéger ses systèmes d’information
  • contribuer à la sensibilisation et aux enjeux de protection des infrastructures stratégiques
  • intégrer les cybermenaces dans la gestion de crise
  • coopérer avec les acteurs économiques

2 – Assurer la confiance numérique des utilisateurs et la protection de leurs données

  • renforcer l’efficacité de la lutte contre la cybercriminalité
  • assurer une prise en charge des victimes de cybermalveillances
  • garantir aux usagers une identité numérique forte en mettant en oeuvre des services électroniques de confiance

3 – Assurer la prévention par la sensibilisation et la formation sur les territoires

  • sensibiliser l’ensemble des personnels du ministère et former des personnels spécialisés
  • généraliser les actions de sensibilisation au sein de la société civile

4 – Favoriser la politique industrielle de sécurité du numérique

  • soutenir l’offre industrielle de cybersécurité
  • préparer l’avenir par le soutien de la recherche et du développement

5 – Contribuer à la souveraineté numérique nationale et européenne ainsi qu’à la stabilité du cyberespace

  • influencer et diffuser la parole du ministère au niveau international
  • promouvoir le renforcement des capacités de lutte contre les cybermenaces
  • soutenir l’autonomie stratégique de la France et de l’Union européenne en matière de sécurité du numérique

La cybercriminalité suscite désormais la mobilisation des institutions internationales (Conseil de l’Europe, Union européenne, ONU, Interpol, Europol...). Dans ce contexte, le ministère de l’Intérieur renforce depuis plusieurs années son dispositif dans le cadre d’une démarche stratégique d’ensemble. Une grande partie des approches implique la coopération internationale, essentielle pour contrer une criminalité par essence transfrontière.

La direction de la coopération internationale (DCI) décline cet effort par un plan de mesures et une doctrine qui soutiennent de nombreuses actions à l’international, appuyées par l’ensemble de nos 74 services de sécurité intérieure à l’étranger.