Les déterminants sociaux, démographiques et économiques de la localisation des cambriolages de logement : une modélisation statistique à l’échelle des communes françaises - Interstats Analyse N° 2 - Octobre 2015

6 octobre 2015

En 2014, les 232 500 cambriolages de logement constatés par la police et la gendarmerie se sont répartis sur 21 500 communes : 15 000 communes, souvent parmi les plus petites, n’en ont déploré aucun. C’est dans les communes de banlieue des grandes agglomérations que le nombre de cambriolages pour 1 000 logements est le plus élevé. Il est à l’inverse faible loin des grandes aires urbaines. L’intensité des cambriolages est particulièrement forte dans les régions Île-de-France, PACA et Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, et dans la vallée du Rhône, alors qu’elle est faible en Corse et dans les régions nord du littoral atlantique. Les cambriolages sont plus fréquents dans les communes où les revenus sont très élevés, mais également là où la proportion de personnes sans diplôme est élevée et là où réside une population particulièrement jeune. À situations géographiques et sociales égales, les communes où les maisons prédominent sont plus souvent concernées par les cambriolages que celles qui concentrent des appartements.

Carte

Source : base des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie. Données locales (Insee). Traitements : Insee-PSAR Marseille.

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